Jean-Marie Schaller, CEO Louis Moinet, dévoile la dernière création des Ateliers sous une apostrophe malicieuse mais qui parle d’elle-même. 

Il ne s’agit pas de confronter la pièce à des réalisations du même type : Sideralis ne possède pas d’équivalent horloger à date. Deux demandes de brevets la protègent. Mais, bien au-delà de la technique pure, Sideralis rend compte d’une évidence : Louis Moinet est peut-être la dernière maison 100% indépendante à investir dans de nouveaux composants dans le seul but d'émerveiller les amateurs de haute horlogerie. 

Sidérale et sidérante

Sideralis s’organise autour de deux tourbillons d’un genre particulièrement extraordinaire :

Première particularité

Ils sont tous deux surdimensionnés, avec des cages de 14,9 mm, 50% plus grandes que la moyenne. C’est le plus large assemblage de deux tourbillons ayant jamais existé. « Ce parti pris, au-delà de notre exigence chronométrique, donne une fascinante dimension visuelle à la pièce, une magie que l’on a décidé d’offrir aux amateurs de haute horlogerie dans le seul objectif de la contemplation du beau, de l’art horloger dans toute sa splendeur », explique Jean-Marie Schaller.

Seconde particularité

Les deux tourbillons sont conçus pour être physiquement au-dessus du mouvement, et même au-dessus du cadran. Les deux cages surélevées s’offrent grandeur nature au regard, et mettent en évidence des balanciers à vis de forme, d’une esthétique tout à fait incomparable.

Troisième particularité

Les tourbillons tournent en sens opposés. Ce flux et ce reflux à la fois juxtaposé et continu n’a pas qu’un objectif esthétique. Cette rotation en opposition est le moteur nécessaire à entraîner la complication de Sideralis, c’est le mécanisme des astres …

Lorsque les tourbillons animent les planètes

Pour la première fois, un double tourbillon anime une complication. Il s’agit d’un cadran horaire situé à midi, et composé de deux disques superposés. Celui de dessus reçoit une micro-peinture faite à la main. Cette peinture artisanale représente l’univers, constellé d’étoiles et de planètes, peintes une à une sur un fond bleu nuit d’une intensité sidérale. Cette animation est en rotation permanente au rythme d’un tour en 60 secondes, dans le sens anti-horaire. 

Ce disque supérieur comporte à 12 heures une ouverture de forme ronde. C’est elle qui permet de découvrir les trois planètes peintes sur le disque inférieur, qui se dévoilent selon le même rythme, mais en rotation inverse. Cette animation est une approche conceptuelle et artistique totalement inédite.  

Mars, Mercure et la Lune physiquement présentes

Le disque inférieur va successivement dévoiler par cette ouverture la planète Mars, la Lune, puis Mercure. « Ces trois planètes ne sont pas un hasard », explique Jean-Marie Schaller. « Chacune des micro-peintures comporte d’authentiques poussières de ces planètes : un fragment de Mars, de la poussière de Lune, et des éclats excessivement rares de la Pierre de Rosette, de son nom scientifique Sahara 99555. C’est une pierre qui a traversé l’univers jusqu’à nous, la plus ancienne à la connaissance de l’humanité, attribuée par la communauté scientifique comme provenant de Mercure et datée de 4,5 milliards d’années.  Des fragments de météorites de Mars, de la Lune et de Sahara 99555 apparaissent également sur le disque inférieur, positionnés entre les planètes, soit flottant dans le cosmos, soit intégré dans une étoile filante peinte à la main … ».

Ce double tourbillon inversé, animant une complication exclusive, est une première, doublement brevetée (patent pending). Le calibre de Sideralis est lui aussi, dans son intégralité, une exclusivité Louis Moinet. Il se déploie sur un cadran en aventurine également peint à la main, dans la continuité de l’univers  représenté sur le disque horaire. Sideralis est proposée dans une boite en or gris de 47,4 mm en série limitée de seulement 28 pièces.