De Bethune a travaillé un fragment d’espace pour créer la Dream Watch Météorite. Inclassable, ce garde-temps reflète la philosophie développée par la marque, soit une démarche d’exploration fondamentale de l’horlogerie, toujours mise en relation avec l’homme et son univers. Parmi les collections, la Dream Watch rassemble les réalisations les plus expérimentales. La Dream Watch Météorite la complète avec l’utilisation d’un matériau rare venu du cosmos et à la pureté impossible à reproduire. En utilisant un fragment tombé il y a plus de 4000 ans à Campo del Cielo en Argentine, De Bethune a créé un garde-temps magistral et témoin, par son origine, des mystères insondables de l’univers. À la fois œuvre d’art, objet philosophique et défi technique, la Dream Watch Météorite se rêve en miroir de l’Espace. 

Liens organiques

La Dream Watch Météorite provient d’une succession d’événements aléatoires et imprévisibles qui ont d’abord eu lieu au milieu des étoiles et des galaxies, puis lors du processus de fabrication du boîtier en particulier. Sa création proprement dite résulte d’un travail assidu de pionniers mené par David Zanetta – Curateur et Co-Fondateur – et de Denis Flageollet – Maître Horloger et Co-Fondateur. Le design, intuitif, reprend d’ailleurs les lignes organiques de l’ogive visibles spontanément dans la nature comme par exemple les feuilles d’arbre. La mise en œuvre a ensuite impliqué une remise en question profonde des techniques d’usinage habituelles. Constituée essentiellement de fer (92 %), de traces de nickel et de cobalt, la structure, compacte et dure, de la météorite n’a pas d’équivalent parmi les matériaux horlogers connus. Denis Flageollet et son équipe ont donc progressé pas à pas pour apprivoiser les caractéristiques inhabituelles de cette matière prise sous la forme d’un bloc de 3 kilos. La méthode de travail a ainsi été adaptée pour se rapprocher de celle d’un sculpteur avec un examen préalable du matériau pour détecter ses irrégularités et localiser la meilleure zone où tailler le boîtier. Chaque étape de fabrication s’est ensuite transformée en une énigme défiant les compétences, le savoir et l’intuition. Terminé à la main, le boîtier garde sa couleur anthracite originelle avant d’être bleui manuellement à la flamme suivant la technique horlogère traditionnelle. Cette opération a fait ressortir la texture profonde de la météorite piquetée de zébrures et d’éclats qui forment, in fine, comme un instantané de l’univers 

Chronométrie superlative

Si De Bethune se consacre à la conquête de l’inconnu, elle reste fidèle à l’essence de l’horlogerie soit concevoir et réaliser des garde-temps les plus précis possibles. Dans le cas de la Dream Watch Météorite, le mouvement mécanique à remontage manuel intègre un tourbillon haute vitesse développé par De Bethune. Ultra-léger, 0,20 gramme, battant le 10e de seconde, il réalise une révolution en 30 secondes. Ces trois éléments clés déterminent la précision d’un tourbillon et De Bethune a choisi les performances optimales pour chacun. Le calibre incorpore plusieurs composants en silicium, dont le balancier cerclé d’un anneau en or gris – breveté –, et la roue d’échappement. Le spiral se termine par une courbe De Bethune mise au point à l’interne et brevetée. L’heure, en format digital, se lit dans une fenêtre trapézoïdale en saphir avec un disque des heures sautant et un second, pour les minutes, traînant. Au centre, la phase de lune sphérique tourne régulièrement, une complication brevetée elle aussi et d’une précision telle qu’il faut l’ajuster d’un jour lunaire tous les 1112 ans seulement. Le remontage et la mise à l’heure s’effectuent par une couronne en météorite – tout comme la boucle à ardillon – décorée d’un généreux cabochon en rubis naturel protégeant lui-même un diamant en son cœur.

Fuselée pour traverser le temps, la Dream Watch Météorite porte en elle l’histoire d’une odyssée.